Curieux ou curieuses à propos du déroulement de mon troisième stage? Poursuivez votre lecture en cliquant sur le titre de ce billet!
Voici le message qui a tout initié:
Martine: «Janie, je voudrais savoir si ça t'intéresse qu'on fasse une rubrique: une stagiaire et sa maitre-associée se répondent. Nous pourrions écrire des commentaires sur ton stage régulièrement, je suis prête à me prêter au jeu.»
Moi: «Je trouve l'idée très intéressante! Ça rendra mon dossier professionnel encore plus dynamique. Je publie un billet et on se répondra via la section commentaires.»
À titre d'information, mon stage se déroule dans une classe de deuxième cycle à l'école alternative Atelier où se vit la pédagogie ouverte. Pour de plus amples informations sur cette dernière, lire les livres de Claude Paquette présentés dans la section lectures en cours.
Dossier professionnel
En tant qu'étudiants, il nous a d'abord été imposé. En tant que future enseignante, il est pour moi un outil précieux. Il me permet de faire le point sur mon cheminement, de me définir en tant que professionnelle et de me remettre constamment en question afin d'offrir le meilleur de moi-même. Vous y trouverez donc des éléments qui m'inspirent, qui m'interrogent et qui témoignent de mes capacités. Le fait de le partager est une idée merveilleuse et je remercie ces deux étudiantes qui en ont pris l'initiative (elles se reconnaîtront ;-). Vos suggestions et commentaires sont évidemments les bienvenus!
dimanche 4 novembre 2007
mercredi 24 octobre 2007
Enseigner, une profession
Un article paru dans Le Devoir du 16 octobre dernier et contenant des propos assez alarmants de la ministre de l'Éducation à propos de la réforme et de la maîtrise du français par nos enfants m'a grandement interpelée. Alarmants parce que ce n'était pas un simple citoyen qui tenait ces propos, mais une personne occupant un poste de grande importance, soit celui de ministre de l'Éducation. En fait, c'est l'article tout entier qui m'a secouée. Courchesne craint la réforme au secondaire pouvait-on lire en grosses lettres. J'ai eu l'impression de lire de la désinformation plutôt que de l'information. «Tout est de la faute de la réforme!», pouvait-on en conclure.
C'est pourquoi je sautais pratiquement de joie ce matin en lisant l'article de Paul Inchauspé, Enseignement du français et réforme du programme d'études - De l'enseignant technicien au professionnel. C'était exactement le texte que j'aurais voulu écrire! En bref, il rappelle qu'avec la réforme, le temps accordé à l'apprentissage du français au primaire et au secondaire a été augmenté de façon importante. Il poursuit en explicant que le nouveau programme n'a jamais laissé tomber les connaissances. En réponse à la controverse autour des compétences, il écrit: «Ce sont là des savoir-faire intellectuels qui se développent par la pratique et se manifestent dans la mise en oeuvre. Il faut des connaissances, des règles et des stratégies, mais tout cela n'est véritablement acquis que si on est capable de les mettre en pratique.» Il finit son texte avec ce qui me semble le plus important, le fait que l'enseignant du XXIe siècle est un professionnel choisissant lui-même les moyens et non un technicien applicateur de procédures prédéterminées.
Bref, je vous suggère fortement de prendre le temps de lire ces deux articles et de vous faire votre propre opinion. J'espère qu'ils vous feront réagir autant que moi et j'ai hâte de lire vos commentaires!
vendredi 19 octobre 2007
Stage 1: dix conseils à une future stagiaire de première année
Ces conseils que j'ai formulés dans le cadre du bilan de stage résument bien ce que j'ai appris et découvert. J'espère les donner un jour à une stagiaire qui viendra dans ma classe!
- Sois toi-même!
- N'ais pas peur de faire des erreurs, même les enseignants d'expérience en font. *Je rajouterais aujourd'hui que: «La bonne intervention, c'est celle qui fonctionne. On ne la trouve que lorsqu'elle donne des résultats.» Mariette Gervais
- Ais confiance en toi et prends la place qui te revient.
- Réfléchis à l'avance à ce que tu tolères ou non et à ce que tu feras dans ce dernier cas. Pense à ton référentiel disciplinaire.
- Lis le guide sur la gestion de classe participative de Jacqueline Caron, c'est une mine d'or!
- N'oublie pas d'avoir du plaisir avec les enfants!
- Pssst... les devinettes et les expériences, ils adorent!
- Ah oui! Ne tente pas de devenir la stagiaire-amie. Demeure la stagiaire-enseignante.
- Respecte les enfants et respecte toi, c'est le plus important.
- Finalement, sois à l'écoute autant des enfants que de toi.
Stage 2: mes apprentissages les plus importants
Oui. C’est ce que je répondrais si on m’offrait une classe de maternelle. Ce stage de cinq semaines m’aura permis de plonger dans cet univers qu’est le préscolaire et de m’apercevoir que je pouvais m’y mouvoir avec suffisamment d’aisance pour y passer une bonne partie de ma carrière future.
Plan B. Voilà l’apprentissage le plus important que j’aurai fait auprès de mon enseignante associée et que je devrai continuer à améliorer durant mes prochains stages. En fait, c’est le point que j’ai le plus travaillé avec mon enseignante-associée lorsque nous regardions mes planifications d’activités. Grâce à elle, j’ai compris qu’il est primordial de prévoir un plan B, un plan C et même un plan D pour ne pas être pris au dépourvu. Par exemple, il faut planifier ce que les plus rapides feront après avoir terminé l’activité, une activité de rechange s’il manque trop d’élèves ou si celle que nous avons préparée ne fonctionne vraiment pas, des solutions pour les différentes réactions possibles, etc. Tout ça permet d’être davantage en confiance et en contrôle, nous évitant de demeurer piégés dans une planification ultra rigide. Cet apprentissage me sera des plus utiles et ce, du préscolaire à la sixième année!
J’ai aussi appris qu’il est très important de se considérer comme étant le capitaine du bateau dès le début du stage, car cela en facilite grandement son déroulement. J’ai donc appris à définir et à exprimer mes attentes aux enfants ainsi qu’à appliquer les conséquences qui s’imposent. Cela m’a permis de comprendre l’importance que nous devons accorder à la cohérence et à la constance dans nos interventions. Par exemple, le fait d’appliquer la conséquence que nous avions annoncée (ou prévue avec les élèves) permet d’instaurer positivement notre autorité. En effet, si les limites sont bien définies et maintenues, les enfants tenteront beaucoup moins de les franchir. Finalement, je retiends qu’il est beaucoup mieux de formuler ses consignes et ses attentes de façon positive puisque cela aide les enfants à les comprendre plus facilement et à bien les appliquer.
Plan B. Voilà l’apprentissage le plus important que j’aurai fait auprès de mon enseignante associée et que je devrai continuer à améliorer durant mes prochains stages. En fait, c’est le point que j’ai le plus travaillé avec mon enseignante-associée lorsque nous regardions mes planifications d’activités. Grâce à elle, j’ai compris qu’il est primordial de prévoir un plan B, un plan C et même un plan D pour ne pas être pris au dépourvu. Par exemple, il faut planifier ce que les plus rapides feront après avoir terminé l’activité, une activité de rechange s’il manque trop d’élèves ou si celle que nous avons préparée ne fonctionne vraiment pas, des solutions pour les différentes réactions possibles, etc. Tout ça permet d’être davantage en confiance et en contrôle, nous évitant de demeurer piégés dans une planification ultra rigide. Cet apprentissage me sera des plus utiles et ce, du préscolaire à la sixième année!
J’ai aussi appris qu’il est très important de se considérer comme étant le capitaine du bateau dès le début du stage, car cela en facilite grandement son déroulement. J’ai donc appris à définir et à exprimer mes attentes aux enfants ainsi qu’à appliquer les conséquences qui s’imposent. Cela m’a permis de comprendre l’importance que nous devons accorder à la cohérence et à la constance dans nos interventions. Par exemple, le fait d’appliquer la conséquence que nous avions annoncée (ou prévue avec les élèves) permet d’instaurer positivement notre autorité. En effet, si les limites sont bien définies et maintenues, les enfants tenteront beaucoup moins de les franchir. Finalement, je retiends qu’il est beaucoup mieux de formuler ses consignes et ses attentes de façon positive puisque cela aide les enfants à les comprendre plus facilement et à bien les appliquer.
jeudi 18 octobre 2007
Jacqueline Caron

C’est lors de mon premier stage que j’ai découvert les ouvrages de Mme Caron. M. Jacob, notre superviseur, nous en avais parlée avec tant d’intérêt que je n’ai eu d’autre choix que de m’y intéresser. J’ai donc décidé de me faire un cadeau et de m’acheter le premier volume sur la gestion de classe participative. À ce moment, le concept de gestion de classe me faisait un peu peur. Je n’avais aucune expérience avec un groupe d’enfant aussi important qu’une classe!
Ce qui m'a tout de suite plu de ce guide, c’est la grande place accordée aux enfants dans la gestion de la classe (d’où l’expression gestion de classe participative). Le contexte de cette dernière n’est plus une dictature, mais une démocratie ou les pouvoirs et les tâches sont partagés équitablement. Cela a pour effet d’impliquer davantage les enfants dans leurs apprentissages et dans la vie de la classe ainsi que d’enlever une charge de travail superflue à l’enseignant. Cette vision suppose aussi un travail d’analyse et de remise en question constant de la part de ce dernier, chose que je trouve extrêmement motivante et stimulante.

Bien que Jacqueline Caron s’adresse d’abord à des enseignants désirant innover dans leur pratique, je l’ai lue avec un grand intérêt. À chaque page que je tournais, je me disais : «C’est ça que je veux faire, c’est comme ça que je veux être!»
Bref, gestion de classe participative et différenciation pédagogique sont deux thèmes récurrents dans mes réflexions que je souhaite approfondir et mettre en pratique à chaque fois que ce sera humainement possible de le faire.
jeudi 11 octobre 2007
Persévérance
Cette valeur est très importante pour moi. Je me considère comme étant une personne persévérante. Je ne recule jamais devant les difficultés et j’estime que mes futurs élèves devront en faire autant. Je sais que cela peut être pour certains un très grand défi, mais je crois que je serai capable de les guider et les soutenir. En effet, je pratique le karaté depuis maintenant trois ans et je suis donc constamment hors de ma zone de confort. J'ai eu la chance d'avoir de la facilité à l'école. Cependant, lorsqu'il s'agit d'activités sportives et non académiques, je deviens une élève en difficulté! C'est exactement ce qui se passe au karaté. Bien que ce soit un apprentissage difficile pour moi, je persévère et vise haut. J'essaie de me trouver un point positif par cours et tente (même si c'est très difficile) de ne pas porter toute mon attention sur mes difficultés. Ainsi, je crois que le karaté m'aura permis de comprendre davantage comment se sentent les élèves en difficultés.
mercredi 10 octobre 2007
Expérience de gestion de classe participative au premier stage
C'était un vendredi matin. Je prenais la classe en charge seule pour la première fois et je devais faire faire aux enfants de première année leur dictée... Résultat au bout d'une heu
re: perte de contrôle quasi totale. J'écris quasi puisque j'ai réussi, en prenant je ne sais trop quel ton de voix et expression faciale, à obtenir un silence complet.

À se moment, je me suis assise devant le groupe en ayant aucune idée de ce que je devais faire. J'ai pris quelques grandes inspirations et me suis souvenue, comme par magie, de ce que j'avais lu dans Quand revient septembre de Jacqueline Caron.
J'ai donc commencé par exprimer aux enfants comment je me sentais et j'ai ensuite commencé une discussion avec eux sur ce qu'est un bon élève et une bonne enseignante. Étonnamment, c'est le «ti-cactus» du groupe qui a donné le plus d'éléments! J'ai donc bâti avec les élèves mon premier référenciel disciplinaire. J'ai réalisé à ce moment que ma gestion de classe ne pourrait être autre que participative.
J'y crois toujours.
mardi 9 octobre 2007
Citations participant à la construction de mon crédo pédagogique
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